Pourquoi j'ai choisi de devenir chauffeur-privé / VTC à Toulouse
27/08/2022
Ce sourire partagé, cette complicité évidente, illustrent parfaitement pourquoi j’ai décidé, il y a 7 ans, de créer mon activité de chauffeur-privé.
En l’occurrence, ce monsieur si gentil qui m’a demandé cette photo et m’a envoyé cet avis su sympathique ne devait faire qu’un trajet entre la gare et l’aéroport. Mais quand j’ai appris qu’il n’avait son vol que 4 heures plus tard je n’ai pas voulu le laisser quitter Toulouse sans rien n’en avoir vu. Alors je lui ai dit que je lui offrais une visite guidée et je l’ai conduit de la gare Matabiau aux Allées Jean-Jaurès, ensuite à la Place Wilson et surtout un arrêt à la Place du Capitole. Je m’y suis même arrêté pour qu’il puisse flâner et prendre des photos. Je l’ai pris en photo devant le Capitole. Il a aimé. Alors, on a continué, nous sommes passés par les Quais de la Garonne où je me suis arrêté une nouvelle fois pour qu’il puisse profiter, prendre des clichés et le photographier. Et enfin il a bien a fallu partir mais j’ai vu ses yeux briller et l’i entendu me remercier sans retenue de lui avoir offert ce moment si inattendu. C’était inattendu pour moi aussi et aura été le meilleur moment de ma journée, une de mes meilleurs souvenirs de mon métier, que je voulais partager ici.
J’avais une envie qui s’imposait à moi depuis des années, je voulais rendre service, faire plaisir, et étais persuadé que lorsqu’on fait plaisir et rends service les personnes apprécient, ressentent votre reconnaissance et vous sont reconnaissante. Un cercle vertueux qui est pour moi au centre de mon activité, de ma société, de ma manière de fonctionner.
Je fais tout pour faire plaisir à mes passagers, s’ils sont contents ils reviennent, s’ils reviennent je suis content et la boucle est bouclée. Je crois qu’il n’y a pas de métier plus valorisant, plus satisfaisant. Que ce métier qui consiste juste à aider des personnes, à faire en sorte de leur simplifier la vie, la leur rendre plus agréable, plus facile, plus douce.
Conduire n’est rien dans mon métier. Le fond de mon activité c’est rencontrer une ou des personnes, découvrir son ou leurs priorités et faire en sorte de m’adapter. Certains veulent parler, d’autres juste se reposer ou travailler. Et moi je fais en sorte que tout cela se passe de la manière la plus naturelle du monde sans qu’ils n’aient besoin d’exprimer ou de demander quoi que ce soit. Anticiper les besoins, quand j’y arrive, et que je regarde dans mon rétroviseur et que je vois mon ou mes passagers serein(s), dans leur monde, alors ça me va. Ça veut dire qu’ils sont tranquilles et que je parviens à leur faire oublier le monde extérieur pendant quelques instants.